Voici une liste de vérifications à suivre sur une base régulière pour être alerté assez tôt d’un problème avant qu’il ne devienne trop sérieux. Les clients qui consultent de façon précoce dans le développement d’une pathologie optimisent les chances pour leur animal de s’en sortir simplement.
Allons-y d’abord avec le comportement. C’est peut-être le meilleur indicateur de quelque chose qui ne va pas: un changement dans ses habitudes. Il boit plus. Moins. Son sommeil a changé. Il secoue souvent la tête. Il saute un repas. Il refuse de jouer. Il se toilette plus souvent qu’avant. Voilà autant d’observations qui peuvent être faites à la maison et qui peuvent être annonciatrices d’un problème présent.
Son pelage ou son plumage
Il faudra bien du temps pour certains problèmes avant d’amener un changement au niveau de la peau ou du pelage alors que d’autres ne prendront que quelques minutes tout au plus. Dans tous les cas, un changement sera significatif.
Le pelage est sec? On a récemment changé il y a quelques semaines sa nourriture. Son pelage est gras et sent mauvais? On a peut-être un problème hormonal en route. Sa peau montre des ecchymoses à plusieurs endroits? Un trouble de la coagulation est peut-être en train de se développer. La peau est jaune? Le foie en arrache sûrement.
Ses yeux
On ne me le dira jamais assez, leurs yeux parlent! Mais au-delà de l’attitude du regard, ce dernier doit rester brillant et clair. Les paupières doivent être «grandes ouvertes». Le blanc doit rester blanc. Un œil gardé plus petit pourra être l’indice pour découvrir un abcès dentaire qui s’installe. Des écoulements plus abondants annoncent peut-être une toux de chenil contractée au parc à chien.
Ses oreilles
On me consulte souvent pour un problème d’otite bien avancée détectée seulement le jour même. Beaucoup d’animaux avec un problème d’oreilles ne montreront pas de symptômes et la pathologie sera sérieuse lorsqu’on s’en rendra compte.
Si on prenait le temps de regarder dans les oreilles ne serait-ce qu’une fois par semaine, je suis persuadée qu’on serait plus avisé de détecter un changement subtil d’odeur ou d’observer une accumulation plus importante de sécrétions. L’otite pouvant alors être traitée avant même qu’elle ne se soit sévèrement installée.
Ses gencives
Elles devraient être roses comme les vôtres, à moins d’être pigmentées de brun. Qu’elles soient plus rouges, blanchâtres, bleutées, jaunes, la cause est toujours sérieuse. On en profite du même coup pour prendre connaissance de l’état de sa dentition et de son haleine. Ainsi, une dent cassée ou une masse sanglante pourront être dépistées et traitées avant de causer des problèmes plus sérieux.
Système cardio-respiratoire
Sa respiration devrait être régulière et sans effort. Si des changements sont notés de ce côté, comme une toux, des éternuements, la respiration avec la gueule ouverte, des halètements excessifs, une consultation avec un vétérinaire est recommandée dans les plus brefs délais. On conseillera d’ailleurs de suivre les fréquences respiratoires et cardiaques (si possible) pour déterminer la nécessité d’un traitement pour les problèmes de cœur.
Ses urines
La quantité d’urine est peut-être plus facile à suivre que la qualité comme telle de l’urine. Le plus facile est de comparer votre animal à lui-même: passe-t-il autant de temps à uriner? Va-t-il plus souvent faire un petit pipi? Avec les litières et la neige qui s’installe, on peut être attentif à la couleur de l’urine et la présence ou non de sang.
Ses selles
C’est la partie qui semble peut-être la plus évidente mais c’est aussi celle qui est facilement mise de côté. Son côté répugnant en être peut-être la cause! On voudra suivre, comme pour la production d’urine, la quantité et la qualité. La position que prend votre animal pour faire ses petits besoins pourra aussi être un indice de douleur au niveau des hanches ou du bas du dos.
Ses pattes et son poids
Quand avez-vous pour la dernière fois joué avec les pattes de votre animal? D’abord pour regarder les griffes et déterminer si une taille s’impose. Ensuite pour évaluer les tensions. En vieillissant, l’arthrite peut s’installer de façon insidieuse.
Avant de prendre du poids et que cela paraisse, il aura fallu prendre du poids sans que cela ne paraisse. Pourquoi ne pas peser votre compagnon sur une base régulière, au changement de saison par exemple. Ainsi, une variation subtile pourra être considérée et des mesures prises pour soit, trouver la cause de la perte de poids, soit ajuster l’apport calorique vs l’exercice s’il y a un gain de poids.
Bonne inspection!
Source : http://www.canadafrancais.com
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